La part obscure de Peter Pan
Portrait

Pierre Mornet pour Télérama
Plus de cent ans après sa naissance, l’enfant qui ne voulait pas grandir n’a pas livré tous ses secrets. Le gracieux compagnon des fées cache aussi une âme tourmentée, et les hantises de son créateur, J.M. Barrie.
Dans les jardins de Kensington, au cœur de Londres, il trône non pas en majesté, mais tout en malice, debout sur une souche d’arbre au pied de laquelle se pressent des fées et quelques lapins. La statue est en bronze, et elle s’élève à l’endroit où il naquit, au tout début du xxe siècle, dans ce parc londonien si parfaitement ordonné qu’on ne le soupçonnerait pas secrètement peuplé d’aussi étranges créatures. Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas grandir, a aujourd’hui plus de 100 ans, et son vœu continue de s’exaucer : il n’a pas grandi d’un pouce, et demeure ce joli gamin aux dents de lait qu’imaginait, il y a un siècle de cela, l’écrivain britannique James Matthew Barrie (1860-1937) – ;« un gracieux enfant, vêtu de feuilles sèches jointes avec la sève suintant des arbres (1) ». Gracieux, certes, mais aussi égoïste et capricieux, narcissique et vaniteux, désinvolte et fantasque, et c’est peut-être ce qui lui confère une place à part dans la galaxie des personnages de la littérature enfantine : ni gentil, ni généreux, Peter Pan serait, à dire vrai, tout sauf un enfant adorable ou attachant, n’était l’aura dramatique littéralement bouleversante qui l’entoure. Une gravité que sa vivacité, sa gaieté semblent destinées à tenter de masquer aux regards des autres. C’est d’ailleurs ce que pressent d’emblée la petite Wendy Darling, le soir où, pour la première fois, elle rencontre Peter, entré subrepticement dans sa chambre afin d’y récupérer son ombre, qu’il avait oubliée la veille derrière lui : « Wendy eut le sentiment immédiat de côtoyer une tragédie », écrit James Matthew Barrie, sans davantage s’attarder.
De quelle tragédie Wendy eut-elle l’intuition ? On ne le saura pas de façon explicite à la lecture du roman, mais James Matthew Barrie s’emploie à semer les indices comme le Petit Poucet jetait des cailloux blancs derrière lui. Ainsi apprend-on notamment, dans les premières pages du livre, que le petit garçon est loin de mener l’existence insouciante qu’on pourrait croire : « On racontait, par exemple, que lorsque des enfants mouraient il leur tenait compagnie pendant une partie du voyage pour leur éviter d’avoir trop peur. » Voilà qui colle bien peu à sa réputation de petit faune écervelé. Ainsi comprend-on aussi, dès le soir de sa rencontre avec Wendy, que Peter ne sait pas même ce qu’est un baiser, que personne, jamais, n’est venu le border dans son lit, qu’il ne se trouve personne non plus pour lui raconter des histoires, raison pour laquelle il se glisse le soir derrière les fenêtres de la famille Darling afin d’entendre celles que Mrs Darling conte à ses enfants. Ainsi encore apprendra-t-on plus tard, incidemment, que si Peter prétend s’être enfui de chez lui le jour de sa naissance, pour échapper aux projets d’avenir dont rêvaient pour lui ses parents, il existe une autre version de l’histoire, laquelle dit qu’il aurait en réalité été abandonné par sa mère. Que dire encore de son oublieuse mémoire, dans laquelle nul souvenir ne vient jamais se graver… Et ce ne sont là que quelques-unes des allusions qui font planer sur le petit garçon une ombre bien grave.
Même si l’on connaît, notamment depuis Proust et son Contre Sainte-Beuve, le danger qu’il y a à considérer de trop près la biographie d’un auteur pour comprendre son œuvre, il est difficile de détacher l’histoire de Peter Pan de la destinée de James Matthew Barrie, son auteur. Celui-ci est né en Ecosse, en 1860, et il a vécu une petite enfance heureuse, jusqu’à ce jour d’hiver où son frère aîné David s’est tué en faisant une chute sur la glace alors qu’il patinait. James a alors 6 ans. La famille Barrie ne se relèvera pas de ce drame – la mère, surtout, plonge dans le désespoir et le mutisme. Dans un récit autobiographique (2), l’écrivain raconte qu’un jour, alors qu’une de ses sœurs lui demandait d’aller consoler sa mère, celle-ci le prit, dans la pénombre, pour son frère défunt. « C’est toi ? », interrogea la mère, s’adressant à la silhouette enfantine qui venait d’entrer dans sa chambre. « Non, ce n’est pas lui, ce n’est que moi », fut contraint de répondre l’enfant. Pour combler l’absence de son frère et tenter d’adoucir la peine de Mrs Barrie, James se mit à porter les vêtements de son frère défunt, à imiter ses attitudes et ses postures. Surtout, il en vint à être habité par la hantise de grandir, de dépasser l’âge fatidique de 13 ans auquel était mort son frère aîné : « Quand je suis devenu un homme, il avait, lui, toujours 13 ans. » J.M. Barrie grandira malgré tout et deviendra un écrivain reconnu. Mais il demeura toujours de petite taille et, incapable de maturité affective, continua toute sa vie de préférer la compagnie des enfants à celle des adultes.
C’est en promenant son chien Porthos dans Kensington Gardens qu’il rencontre un jour les enfants de Sylvia et Arthur Llewelyn Davies, une fratrie de cinq, pour lesquels il se met à nourrir une affection sans bornes, qu’il finira même par adopter quelques années plus tard à la mort des parents. Mais on n’en est pas encore là, et pour le moment Barrie se borne à inventer pour eux des jeux et des histoires. Ainsi imagine-t-il le personnage de Peter Pan, un gamin déluré ancré dans le temps de l’enfance, capable de voler, qui tutoie les étoiles et les sirènes, et vit en compagnie des fées et des Garçons perdus (« les bébés tombés de leurs landaus pendant que les nurses regardaient de l’autre côté ») dans une île sauvage appelée le Pays de Nulle Part (Never Never Land), une île que Barrie, lors de ses jeux de plein air avec les enfants Davies, imagine posée au milieu de la rivière Serpentine, qui traverse le parc de Kensington. Peter Pan apparaît pour la première fois dans les écrits de Barrie en 1902, personnage secondaire du roman Le Petit Oiseau blanc (3), avant que de devenir le personnage principal d’une pièce de théâtre à succès, créée en 1904 au Duke of York’s Theatre, puis le héros du roman que l’on connaît.
Si l’on s’en tient à la définition du genre, Peter Pan est un roman fantastique – un pied dans le réel, l’autre dans l’imaginaire, l’improbable, la féerie. C’est aussi un roman d’aventures dans la plus pure tradition, qui met en scène des combats avec des pirates, des Indiens redoutables… Surtout, Peter Pan est porteur d’une méditation complexe sur le temps, ce qui lui donne une profondeur inépuisable. L’affreux capitaine Crochet, c’est le monde des adultes, menaçant, cruel – ;« un croquemitaine qui vit perpétuellement dans les recoins obscurs de l’esprit de tous les petits garçons », analysait la romancière anglaise Daphné du Maurier –, et le crocodile qui guette le capitaine pour le dévorer, c’est le temps lui-même. L’animal, d’ailleurs, a avalé un réveil, et l’on sait qu’il s’approche quand on entend le tic-tac qu’il émet. Cette thématique du temps, posée par John Matthew Barrie avec une infinie subtilité, a préservé le roman de la désuétude (4).
C’est pourtant dans un temps très précis, l’Angleterre édouardienne qui voue un véritable culte à la jeunesse, que naît Peter Pan, l’enfant éternel. L’essayiste anglaise Jackie Wullschläger (5) souligne qu’il est « le plus célèbre de tout une kyrielle d’autres Pan, d’une foison de jeunes gens débordant de jeunesse et d’ardeur, qui apparaissent dans la littérature et dans l’art anglais à la fin du xixe siècle et au début du xxe ». Et de citer notamment Kipling (Puck, lutin de colline), Kenneth Grahame (Le Vent dans les saules), ou encore Robert Louis Stevenson… jusqu’au décadent Dorian Gray d’Oscar Wilde, dandy hanté lui aussi par le fantasme d’éternelle jeunesse. L’ascendance affichée du dieu Pan nourrit l’ambivalence du personnage, faisant de Peter « un faune, un petit sauvage, un esprit rebelle qui ne veut pas entrer dans la norme, qui refuse d’envisager de devenir un adulte en redingote et col cassé », précise Pierre Dubois, spécialiste du merveilleux (6), qui note aussi la part de cruauté innocente que recèle le personnage. Au terme de son analyse, Pierre Dubois en arrive même à la conclusion que Peter Pan serait en réalité Jack l’Eventreur, incarnation de la dimension obscure et perverse de la puritaine Angleterre postvictorienne…
Sans aller jusque-là, il est clair que Peter Pan n’est pas l’aimable garçonnet que l’on croit, que son insouciance n’est que de façade, que se cachent d’énormes regrets dans son statut d’orphelin revendiqué. « Tous les enfants grandissent, sauf un » : de quelle intense solitude la célèbre première phrase du roman est-elle porteuse ! Il est ainsi évident d’emblée que la jeunesse éternelle, si l’on y regarde de plus près, davantage qu’un éden, peut apparaître comme une damnation. C’est cette gravité qui fait de l’œuvre de James Matthew Barrie une lecture émouvante et marquante. Un roman dans lequel, si l’écrivain dit ses rêves, il exprime aussi « ses espérances anéanties et les peurs qui depuis toujours le hantent », note Jackie Wullschläger. En 1922, âgé de 62 ans, James Matthew Barrie lui-même constatait : « C’est comme si, bien longtemps après avoir écrit Peter Pan, j’en comprenais enfin le sens profond : une tentative désespérée mais vaine pour grandir. »
(1) Les citations de Peter Pan sont extraites de la traduction d’Henri Robillot, parue en Folio Junior.
(2) Cité par ses biographes Andrew Birkin, J.M. Barrie and the lost boys, éd. Constable et François Rivière, J.M. Barrie, le garçon qui ne voulait pas grandir, éd. Calmann-Lévy.
(3) Ed. Terre de brume.
(4) La romancière anglaise Geraldine McCaughrean vient de lui donner une jolie suite, L’Habit rouge de Peter Pan, traduite chez Pocket Jeunesse.
(5) Enfances rêvées, éd. Autrement.
(6) Les Contes de crimes et L’Encyclopédie des fées, éd. Hoëbeke.
De quelle tragédie Wendy eut-elle l’intuition ? On ne le saura pas de façon explicite à la lecture du roman, mais James Matthew Barrie s’emploie à semer les indices comme le Petit Poucet jetait des cailloux blancs derrière lui. Ainsi apprend-on notamment, dans les premières pages du livre, que le petit garçon est loin de mener l’existence insouciante qu’on pourrait croire : « On racontait, par exemple, que lorsque des enfants mouraient il leur tenait compagnie pendant une partie du voyage pour leur éviter d’avoir trop peur. » Voilà qui colle bien peu à sa réputation de petit faune écervelé. Ainsi comprend-on aussi, dès le soir de sa rencontre avec Wendy, que Peter ne sait pas même ce qu’est un baiser, que personne, jamais, n’est venu le border dans son lit, qu’il ne se trouve personne non plus pour lui raconter des histoires, raison pour laquelle il se glisse le soir derrière les fenêtres de la famille Darling afin d’entendre celles que Mrs Darling conte à ses enfants. Ainsi encore apprendra-t-on plus tard, incidemment, que si Peter prétend s’être enfui de chez lui le jour de sa naissance, pour échapper aux projets d’avenir dont rêvaient pour lui ses parents, il existe une autre version de l’histoire, laquelle dit qu’il aurait en réalité été abandonné par sa mère. Que dire encore de son oublieuse mémoire, dans laquelle nul souvenir ne vient jamais se graver… Et ce ne sont là que quelques-unes des allusions qui font planer sur le petit garçon une ombre bien grave.
Même si l’on connaît, notamment depuis Proust et son Contre Sainte-Beuve, le danger qu’il y a à considérer de trop près la biographie d’un auteur pour comprendre son œuvre, il est difficile de détacher l’histoire de Peter Pan de la destinée de James Matthew Barrie, son auteur. Celui-ci est né en Ecosse, en 1860, et il a vécu une petite enfance heureuse, jusqu’à ce jour d’hiver où son frère aîné David s’est tué en faisant une chute sur la glace alors qu’il patinait. James a alors 6 ans. La famille Barrie ne se relèvera pas de ce drame – la mère, surtout, plonge dans le désespoir et le mutisme. Dans un récit autobiographique (2), l’écrivain raconte qu’un jour, alors qu’une de ses sœurs lui demandait d’aller consoler sa mère, celle-ci le prit, dans la pénombre, pour son frère défunt. « C’est toi ? », interrogea la mère, s’adressant à la silhouette enfantine qui venait d’entrer dans sa chambre. « Non, ce n’est pas lui, ce n’est que moi », fut contraint de répondre l’enfant. Pour combler l’absence de son frère et tenter d’adoucir la peine de Mrs Barrie, James se mit à porter les vêtements de son frère défunt, à imiter ses attitudes et ses postures. Surtout, il en vint à être habité par la hantise de grandir, de dépasser l’âge fatidique de 13 ans auquel était mort son frère aîné : « Quand je suis devenu un homme, il avait, lui, toujours 13 ans. » J.M. Barrie grandira malgré tout et deviendra un écrivain reconnu. Mais il demeura toujours de petite taille et, incapable de maturité affective, continua toute sa vie de préférer la compagnie des enfants à celle des adultes.
C’est en promenant son chien Porthos dans Kensington Gardens qu’il rencontre un jour les enfants de Sylvia et Arthur Llewelyn Davies, une fratrie de cinq, pour lesquels il se met à nourrir une affection sans bornes, qu’il finira même par adopter quelques années plus tard à la mort des parents. Mais on n’en est pas encore là, et pour le moment Barrie se borne à inventer pour eux des jeux et des histoires. Ainsi imagine-t-il le personnage de Peter Pan, un gamin déluré ancré dans le temps de l’enfance, capable de voler, qui tutoie les étoiles et les sirènes, et vit en compagnie des fées et des Garçons perdus (« les bébés tombés de leurs landaus pendant que les nurses regardaient de l’autre côté ») dans une île sauvage appelée le Pays de Nulle Part (Never Never Land), une île que Barrie, lors de ses jeux de plein air avec les enfants Davies, imagine posée au milieu de la rivière Serpentine, qui traverse le parc de Kensington. Peter Pan apparaît pour la première fois dans les écrits de Barrie en 1902, personnage secondaire du roman Le Petit Oiseau blanc (3), avant que de devenir le personnage principal d’une pièce de théâtre à succès, créée en 1904 au Duke of York’s Theatre, puis le héros du roman que l’on connaît.
Si l’on s’en tient à la définition du genre, Peter Pan est un roman fantastique – un pied dans le réel, l’autre dans l’imaginaire, l’improbable, la féerie. C’est aussi un roman d’aventures dans la plus pure tradition, qui met en scène des combats avec des pirates, des Indiens redoutables… Surtout, Peter Pan est porteur d’une méditation complexe sur le temps, ce qui lui donne une profondeur inépuisable. L’affreux capitaine Crochet, c’est le monde des adultes, menaçant, cruel – ;« un croquemitaine qui vit perpétuellement dans les recoins obscurs de l’esprit de tous les petits garçons », analysait la romancière anglaise Daphné du Maurier –, et le crocodile qui guette le capitaine pour le dévorer, c’est le temps lui-même. L’animal, d’ailleurs, a avalé un réveil, et l’on sait qu’il s’approche quand on entend le tic-tac qu’il émet. Cette thématique du temps, posée par John Matthew Barrie avec une infinie subtilité, a préservé le roman de la désuétude (4).
C’est pourtant dans un temps très précis, l’Angleterre édouardienne qui voue un véritable culte à la jeunesse, que naît Peter Pan, l’enfant éternel. L’essayiste anglaise Jackie Wullschläger (5) souligne qu’il est « le plus célèbre de tout une kyrielle d’autres Pan, d’une foison de jeunes gens débordant de jeunesse et d’ardeur, qui apparaissent dans la littérature et dans l’art anglais à la fin du xixe siècle et au début du xxe ». Et de citer notamment Kipling (Puck, lutin de colline), Kenneth Grahame (Le Vent dans les saules), ou encore Robert Louis Stevenson… jusqu’au décadent Dorian Gray d’Oscar Wilde, dandy hanté lui aussi par le fantasme d’éternelle jeunesse. L’ascendance affichée du dieu Pan nourrit l’ambivalence du personnage, faisant de Peter « un faune, un petit sauvage, un esprit rebelle qui ne veut pas entrer dans la norme, qui refuse d’envisager de devenir un adulte en redingote et col cassé », précise Pierre Dubois, spécialiste du merveilleux (6), qui note aussi la part de cruauté innocente que recèle le personnage. Au terme de son analyse, Pierre Dubois en arrive même à la conclusion que Peter Pan serait en réalité Jack l’Eventreur, incarnation de la dimension obscure et perverse de la puritaine Angleterre postvictorienne…
Sans aller jusque-là, il est clair que Peter Pan n’est pas l’aimable garçonnet que l’on croit, que son insouciance n’est que de façade, que se cachent d’énormes regrets dans son statut d’orphelin revendiqué. « Tous les enfants grandissent, sauf un » : de quelle intense solitude la célèbre première phrase du roman est-elle porteuse ! Il est ainsi évident d’emblée que la jeunesse éternelle, si l’on y regarde de plus près, davantage qu’un éden, peut apparaître comme une damnation. C’est cette gravité qui fait de l’œuvre de James Matthew Barrie une lecture émouvante et marquante. Un roman dans lequel, si l’écrivain dit ses rêves, il exprime aussi « ses espérances anéanties et les peurs qui depuis toujours le hantent », note Jackie Wullschläger. En 1922, âgé de 62 ans, James Matthew Barrie lui-même constatait : « C’est comme si, bien longtemps après avoir écrit Peter Pan, j’en comprenais enfin le sens profond : une tentative désespérée mais vaine pour grandir. »
(1) Les citations de Peter Pan sont extraites de la traduction d’Henri Robillot, parue en Folio Junior.
(2) Cité par ses biographes Andrew Birkin, J.M. Barrie and the lost boys, éd. Constable et François Rivière, J.M. Barrie, le garçon qui ne voulait pas grandir, éd. Calmann-Lévy.
(3) Ed. Terre de brume.
(4) La romancière anglaise Geraldine McCaughrean vient de lui donner une jolie suite, L’Habit rouge de Peter Pan, traduite chez Pocket Jeunesse.
(5) Enfances rêvées, éd. Autrement.
(6) Les Contes de crimes et L’Encyclopédie des fées, éd. Hoëbeke.
A NOTER
Salon du livre et de la presse jeunesse sur le thème du temps, à travers notamment les personnages de Peter Pan et d’Alice au pays des merveilles. Halle d’exposition, 128, rue de Paris, 93100 Montreuil. Du 22 au 27 nov. Tél. : 01-55-86-86-55 ou renseignements sur le site du Salon.
Télérama n° 2967 - 25 Novembre 2006