MYTHES DU MOYEN-ORIENT

Publié le par david castel


 Par Joseph Farah, journaliste Arabe Américain
 
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 La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde: les
>> Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de
>> sites qu'ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ?
>> Et bien, en tant que journaliste Arabe Américain qui s'est forgé une
>> connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de
>> commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd'hui vous
>> assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas
>> son
>> origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans
>> la
>> volonté des Musulmans de contrôler des sites qu'ils considèrent sacrés.
>> Surpris ?
>> Alors comment expliquer qu'avant la guerre des Six Jours en 1967, il n'y
>> eu
>> aucun mouvement sérieux de revendication d'indépendance palestinienne ?
>> "Avant 1967 ?" me direz-vous, "les Israéliens n'occupaient pas la
>> Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem"
>> C'est vrai. Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n'est pas des mains
>> des
>> Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu'Israël conquît la Judée, la Samarie
>> et
>> Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par le Roi Hussein

>> de
>> Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain
>> Hachémite
>> de restituer ces territoires aux Palestiniens ? Est-ce qu'une seule
>> résolution de l'ONU a vu le jour à ce sujet ? Non et non. Ne vous
>> demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement
>> découvert leur identité nationale après qu'Israël ait gagné cette guerre
>> ?
>>
>>
>>
>> La vérité est que la Palestine est un Mythe !
>>
>>
>>
>> Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l'an 135 de l'ère
>> actuelle par l'empereur Romain Hadrien, qui, non content d'avoir éradiqué
>> la
>> présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de 1000 ans
>> !),
>> non content d'avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d'avoir
>> interdit l'accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu'il fallait
>> annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le
>> débaptisant
>> au profit d'un nom dérivé des Philistins. Les Philistins étant ce peuple
>> auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des
>> siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d'ajouter
>> l'insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de
>> Jérusalem en "Alea Capitolina", mais cela ne rencontra pas le même
>> succès.
>> La Palestine en tant qu'entité autonome n'a jamais existé au cours de
>> l'Histoire. Jamais ! Le pays fut dominé successivement par les Romains,
>> par
>> les croisés Chrétiens, par les Musulmans (qui n'ont d'ailleurs jamais
>> fait
>> de Jérusalem une capitale pendant qu'ils occupaient le pays), par les

>> Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première
>> Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques
>> s'étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au
>> peuple Juif afin qu'ils y établissent un Etat souverain.
>> Il n'existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture
>> spécifiquement Palestinienne. Il n'y a jamais eu de Palestine dirigée par
>> des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables
>> des
>> Jordaniens (la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de
>> toutes pièces en 1922 par les Britanniques). Mettez-vous bien en tête que
>> le
>> monde Arabe contrôle 99.9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne
>> représente
>> que O,1% de la superficie régionale !
>> Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. Et c'est
>> précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël.
>> Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que
>> pourrait
>> faire Israël n'y suffiront pas.
>>
>>
>>
>> Qu'en est-il des lieux saints de l'Islam ?
>>
>>
>>
>> Il n'y en a tout simplement aucun à Jérusalem.
>> Cela vous choque ? Vous pouvez l'être. Je suis persuadé que vous
>> n'entendrez
>> jamais cette vérité brutale de la part d'aucun média international. C'est
>> politiquement incorrect.
>> Je sais que vous me direz : "la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à
>> Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l'Islam", après la
>> Mecque
>> et Médine.
>> Et bien, sachez que c'est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune

>> mention
>> de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est
>> mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais
>> (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !). Il n'existe
>> aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit rendu à
>> Jérusalem.
>> Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l'Islam
>> ?
>> Les Musulmans, aujourd'hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la
>> 17ème Sourate, intitulée "le Voyage Nocturne"(1). Il y ait fait état d'un
>> rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit "du temple sacré au temple le
>> plus éloigné dont nous avons béni l'enceinte". Au septième siècle, des
>> Musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme
>> étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite
>> entre l'Islam et Jérusalem - connexion faite de rêve, d'imagination,
>> d'interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple Juif voit son
>> enracinement à Jérusalem remonter jusqu'à l'époque du patriarche Abraham.
>>
>>
>>
>> La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine,
>> dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du
>> Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon.
>> C'est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent
>> accueillis à coups de jets de pierres et d'insultes. Je sais à quoi cela
>> ressemble. J'y étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs
>> lorsqu'ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint
>> du
>> judaïsme ?
>> Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans

>> ce
>> Moyen-Orient ? Franchement, je ne pense pas qu'un homme aujourd'hui
>> puisse
>> se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s'il y en a une, elle
>> se
>> doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges
>> n'apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime
>> vieux
>> de 5,000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves
>> historiques et archéologiques éclatantes, en les confrontant à de fausses
>> revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette
>> diplomatie de menteurs.
>>
>> Note
>>
>> (1) Les musulmans s'appuient sur le Coran pour revendiquer Jérusalem.,
>> pourtant Jérusalem n'y est pas mentionnée une seule fois. La 17ème
>> sourate
>> contient une allusion floue à une « Mosquée la plus éloignée ». « Loué
>> soit
>> celui qui a conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée
>> inviolable à
>> la mosquée la plus éloignée ».
>> Mais existe-t-il une base solide qui prouverait qu'il est ici parlé de la
>> mosquée al-Aqsa de Jérusalem ? La réponse est : Non !.
>> Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus Christ, Jérusalem
>> était
>> une ville chrétienne du royaume byzantin. Elle ne fut conquise que six
>> ans
>> plus tard par le calife Omar.
>> Durant cette période, il n'y avait que des églises dans la ville et sur
>> le
>> Mont du Temple se trouvait l'église byzantine de Sainte Marie. Vers l'an
>> 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l'église fut transformée en
>> mosquée et appelée al-Aqsa afin de donner corps à l'incompréhensible
>> sourate
>> 17 du Coran. Mahomet ne pouvait donc pas penser à cette mosquée quand il

>> écrivit le Coran, puisqu'elle n'exista que trois générations après sa
>> mort.
>> D'ailleurs Mahomet n'éprouvait pas de sympathie particulière pour
>> Jérusalem.
>> Il permit à ces fidèles de prier tournés vers Jérusalem pendant quelques
>> mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se tourner vers l'islam. La
>> tentative ayant échoué, il prononça le 12 février 624,l'interdiction de
>> prier en direction de Jérusalem.
>> Cette ville ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.
>>
>>
>>
>> Francis NADIZI, islamologue
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