La Liste Golda
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Pendant 20 ans, 13 assassinats de Palestiniens ont été perpétrés par les services israéliens. Ils avaient tous un dénominateur commun : la vengeance. Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Golda Meir alors Premier ministre israélien avait promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait avec précision combien de noms, Golda et ses conseillers avaient listé. Quoiqu'il en soit, le massacre de Munich deviendra le mobile d'une guerre secrète qui visait en fait les dirigeants palestiniens. C'est l'histoire de cette vengeance qui est retracée dans ce documentaire à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois premiers ministres d'Israël, de Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste, Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir, Chuck Cogan, de la CIA, Directeur du département Moyen-Orient, Leila Khaled, FPLP.... Over a 20 year period, 13 Palestinians were assassinated by Israel's secret services. These killings had one thing in common: revenge. They had all been decided in the wake of the Munich Olympic Games killings of 1972. Golda Meir, then Israeli prime minister, had sworn that Munich would be avenged. No one really knows just how many names Golda Meir and her advisors had on their list. Be that as it may, the Munich killings became the premise for a secret war which targeted the Palestinian leaders. This documentary retraces the history of these revenge killings with the recollections of Shimon Peres, Yitzchak Shamir and Ehud Barak, all prime ministers of Israel, as well as Ygal Carmon, anti-terrorist advisor, Aharon Yariv, personal advisor to Golda Meir, Chuck Cogan, head of the CIA's Middle East department, and Leila Khaled, of the Palestine Liberation Front. | Réalisation : Emmanuel François
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Madame, Monsieur,
je ne peux pas m'empêcher de réagir aux propos tenus par François Léotard lors de son passage dans l'émission "Les grosses têtes" diffusée cet après-midi.
Il avance la thèse, oh combien dangereuse, de la légitimation des exécutions extra-judiciaires (donc assassinats) des terroristes ayant commis ou l'intention de commettre des attentats. Et donne l'exemple de la liste, de palestiniens à "abattre", établie par Golda Meir (Chef du gouvernement israélien dans les années soixante-dix. Il prétend qu'il ne s'agissait que de terroristes impliqués dans des attentats, notamment celui contre les sportifs israéliens aux jeux olympiques de Berlin or c'est faux. La liste comprenait des hommes politiques, des intellectuels et des activistes palestiniens (voir le film "La liste de Golda". Le mossad a même tué, à Lilehamer, un marocain qui a été pris par erreur pour un activiste palestinien.
Monsieur Léotard aurait mieux fait de trouver d'autres arguments pour promouvoir son nouveau roman au lieu de jeter de l'huile sur le feu et de prendre position en soutenant des actes que le droit international juge illégaux.
Pour finir, je tiens à vous dire que j'écoute "Les grosses têtes" pour me changer les idées et rire un bon coup et non pas pour entendre de la propagande pour un pays tiers...
Merci
Sincères salutations
LA LISTE GOLDA : finaliste aux Emmy Awards, et déja vendu dans de nombreux territoires
LISTE GOLDA (LA) 1 x 52 minutes
Auteur(s) :
Arnaud Hamelin, Emmanuel François
Réalisation :
Emmanuel François
Produit par :
Arnaud Hamelin
Production :
Sunset Presse, France 3, Time TV
Année : 2001
Versions disponibles : française, anglaise
Support de Tournage : Beta sp
Finaliste aux International Emmy Awards 2001
Médaille de Bronze / 44th International New-York Film Festivals - catégorie Documentaires & Société
Paris, 7 décembre 1972. Marie-Claude Hamshari sort à peine de son immeuble avec sa petite fille pour aller à l'école quand une violente explosion laisse les passants pétrifiés. Son mari, le palestinien Mahmoud Hamshari vient d'être grièvement blessé après avoir décroché son téléphone : un détonateur à distance a actionné une bombe placée sous une latte de plancher de son appartement. Il mourra un mois plus tard... Beyrouth, le 9 avril 1973. Un couple d'amoureux déambule tranquillement rue de Verdun. En fait un vrai couple d'exécuteurs. La jeune femme en jupe longue s'appelle Ehud Barak, lieutenant-colonel de l'armée israélienne. Il deviendra Premier Ministre d'Israël. Le grand jeune homme amoureux, c'est Mouki Betzer, membre des commandos d'élite de Tsahal. À une heure du matin, ils pénètrent dans un immeuble et abattent trois palestiniens. Tard le soir le 8 juin 1992 à Paris, Atef Bseisso, un palestinien de 44 ans, sort avec un couple libanais d'un restaurant à Montparnasse. Deux hommes le plaquent sur la voiture qui le raccompagne et l'abattent de trois balles dans la tête. Ces 3 meurtres font partie d'une série de 13 assassinats perpétrés par les services israéliens pendant 20 ans dans le monde entier, de Rome à Tunis, en passant par Paris, Athènes, Lillehammer, Nicosie et Beyrouth... Ces 13 assassinats de palestiniens ont tous un dénominateur commun : La vengeance. Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des jeux olympiques de Munich en 1972, lorsque Golda Meir, alors Premier ministre israélien, a promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait en fait avec précision combien Golda et ses conseillers ont listé de noms. Quoi qu'il en soit, le massacre de Munich deviendra le mobile d'une guerre secrète visant en fait les dirigeants palestiniens. C'est l'histoire de cette vengeance que retrace ce documentaire, à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois Premier Ministre d'Israël, mais aussi de Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste, Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir, Rafi Etan, agent du Mossad, Asher Susser, historien à l'Université de Tel-Aviv, Abou Daoud, Septembre noir, Chuck Cogan, directeur du département Moyen Orient de la CIA, Leila Khaled, du FPLP, Georgina Risk, veuve d'Ali Hassan Salameh, Karim Pakradouni, des Forces libanaises, et Bassam Abou Sharif, conseiller de Yasser Arafat.
Réalisé par Emmanuel François, LA LISTE GOLDA est finaliste auxEmmy Awards dans la catégorie Documentaires. Distribué par Marathon International, ce 52' est produit par Arnaud Hamelin / Sunset Presse, en coproduction avec Time TV et France 3, qui l'a diffusé le 15 mars 2001. Aux jeux olympiques de 1972, les athlètes israéliens sont la cible d'un attentant sanglant. Golda Meir, alors Premier Ministre, s'engage à les venger en éliminant systématiquement les auteurs du massacre. LA LISTE GOLDA retrace l'histoire de cette vengeance : pendant les 20 ans qui ont suivi le drame, méthodiquement, les services secrets israéliens vont commettre 13 assassinats de Palestiniens, à Paris, Rome, Tunis, Athènes, Lillehammer, Beyrouth... Nul ne sait avec précision combien de noms figuraient sur la liste de Golda. Le dernier MIPCOM vient de confirmer le grand succès sur le marché international de ce film choc, déjà vendu au Canada (Alliance Atlantis et Historia), au Brésil (Globo Sat), au Danemark (Danmarks Radio), en Grande Bretagne (The History Channel), en Hollande (EO), en Irelande (RTÉ), au Mexique (Canal 22) ou encore en Australie (CBS)…Les ventes en Israël, Croatie, Italie et Suisse Italienne sont par ailleurs sur le point d'être conclues.
* Nominé au Festival de MONTE-CARLO 2002
* NEW YORK FILM FESTIVAL 2002
Médaille de bronze - catégorie Documentaires & Société
* Finaliste des EMMYS AWARDS 2001 - catégorie Documentaire
Pendant 20 ans, 13 assassinats de palestiniens ont été perpétrés par les services israéliens. Ils avaient un dénominateur commun : La vengeance.
Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des jeux olympiques de Munich en 1972. Golda Meir, alors Premier ministre israélien, avait promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait avec précision combien Golda et ses conseillers avaient listé de noms.
Rappel des événements :
Paris, 7 décembre 1972. Il fait encore sombre ce matin-là, lorsque Marie-Claude Hamshari sort de son immeuble rue d'Alésia à Paris avec sa petite fille qu'elle accompagne à l'école. Quelques secondes plus tard, une vive lueur et une explosion laissent les passants pétrifiés. Les pompiers tout proches, les ambulances et la DST arrivent sur place. Son mari, le palestinien Mahmud Hamshari vient d'être grièvement blessé après avoir décroché son téléphone. Un détonateur à distance a actionné une bombe placée sous une latte de plancher de son appartement. Il meurt un mois plus tard...
Beyrouth, le 9 avril 1973. Rue de Verdun, une jeune femme brune au teint mat vêtue d'une jupe longue et de bottines déambule tranquillement en compagnie d'un grand gaillard en jeans et baskets qui l'enlace tendrement un vrai couple d'amoureux. En fait un vrai couple d’exécuteurs. La jeune femme s'appelle Ehud Barak, lieutenant-colonel de l'armée israélienne. Il deviendra Premier Ministre d'Israël. Le grand jeune homme amoureux, c'est Mouki Betzer, membre des commandos d’élite de Tsahal . A une heure du matin, ils pénètrent dans un immeuble et abattent trois palestiniens.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1992, deux hommes et une femme, deux libanais et un palestinien sortent d’un restaurant à 0H40. Devant le Méridien Montparnasse, deux hommes en survêtements plaquent le palestinien sur la voiture qui le raccompagne et l’abattent de trois balles dans la tête. Le client de la chambre 2541, Atef Bseisso, âgé de 44 ans est le dernier d'une série d'assassinats perpétrés dans le monde entier, de Rome à Tunis, en passant par Paris Athènes, Lillehammer, Nicosie et Beyrouth…
Le massacre de Munich est devenu le mobile d’une guerre secrète qui visait en fait les dirigeants palestiniens.
C'est l'histoire de cette vengeance qui est retracée dans ce film à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois Premiers ministres d’Israël. Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste. Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir. Rafi Etan, agent du Mossad. Asher Susser, historien à l’Université de Tel Aviv. Abou Daoud, Septembre noir. Chuck Cogan, CIA Directeur du département Moyen Orient. Leila Khaled FPLP. Georgina Risk, veuve d’Ali Hassan Salameh, Karim Pakradouni, Forces libanaises et Bassam Abou Sharif, conseiller de Yasser Arafat.
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| ![]() Par Patrick Pesnot Le samedi de 13h20 à 14h00 ![]() |
![]() LA LISTE DE GOLDA (1) « Un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ! » Comment ne pas penser à Shakespeare quand on prend connaissance, jour après jour, des nouvelles du Proche-Orient… Les attentats succèdent aux destructions de maisons, les raids répondent aux embuscades, et chaque jour apporte son lot de morts… Israéliens et Palestiniens semblent emportés dans une spirale folle qui repousse toujours plus loin l’espoir de paix suscité par les Accords d’Oslo. Nous avons déjà abordé plusieurs fois cette douloureuse question avec Monsieur X. Mais à l’heure où le spectre du terrorisme paraît menacer la planète entière, mon interlocuteur a voulu revenir sur une date-clef de l’histoire du terrorisme, la prise d’otages qui a ensanglanté les Jeux Olympiques de Munich en 1972. Pourquoi ? Parce que les circonstances au cours desquelles 11 otages israéliens, 5 terroristes palestiniens et 1 policier allemand ont trouvé la mort ne sont toujours pas vraiment éclaircies. Mais aussi parce que cette affaire est à l’origine d’une fantastique chasse à l’homme qui s’est peut-être terminée chez nous, à Paris, en 1992, par l’assassinat d’un important dirigeant palestinien, Atef Bseisso. Vingt ans après, Israël vengeait donc encore ses athlètes massacrés à Munich. Apparemment en tout cas. Mais n’allons pas trop vite, comme aime à le dire Monsieur X… ![]() | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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By Jim McKay
Special to ABC Sports Online
It was 30 years ago that Jim McKay was the anchor for ABC Sports' coverage of the Olympic Games in Munich. He sat down with ABC Sports for its documentary "Our Greatest Hopes, Our Worst Fears: The Tragedy of the Munich Games". Here is a transcript of what he had to say. What happened on September 5th changed an awful lot of people, including me, in the most basic way we'd never imagined or dreamed. That was the first thing we saw live. That day was the end of innocence in sports, and it also might have been the beginning of tight security. It was also the end of innocence for all of us. We thought nothing compared to that could ever, ever happen and it was the climax of what started in Munich.
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Olga Korbut of the Soviet Union won three medals in Munich. |
Saying the words, “They're all gone” was the hardest thing I had to do in television. | |
A Journalist's Duty: | |
I wrote the introduction to Jim McKay's book and the one thing I wrote was that if I didn't have the job I have, I'd want his job. And I've never seen him better at what he does than in Munich, proving once and for all that a journalist is a journalist is a journalist and it doesn't matter if we're covering sports or fashion or war; that a learned, intelligent, well-read man as Jim is, was in some respects the perfect guy to have there that day because he got the reporting right, he got the tone right, he did what an anchorman is supposed to which is get the best from other people, and it is no surprise to me that all these years later, after everything that Jim is done, he is uniquely identified with this story. I've been in that position myself subsequently and you try to have a conversation with someone and Earth-shattering news comes through your earpiece. You knew the moment Jim heard what happened. The change in our universe was total. I don't know that I could have made that announcement with the equanimity that Jim exhibited. --Peter Jennings |