La Liste Golda

Publié le par david castel

Samedi 28 Janvier 2006


Situations de la création française / Aspects of French production

France

Pendant 20 ans, 13 assassinats de Palestiniens ont été perpétrés par les services israéliens. Ils avaient tous un dénominateur commun : la vengeance. Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Golda Meir alors Premier ministre israélien avait promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait avec précision combien de noms, Golda et ses conseillers avaient listé. Quoiqu'il en soit, le massacre de Munich deviendra le mobile d'une guerre secrète qui visait en fait les dirigeants palestiniens. C'est l'histoire de cette vengeance qui est retracée dans ce documentaire à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois premiers ministres d'Israël, de Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste, Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir, Chuck Cogan, de la CIA, Directeur du département Moyen-Orient, Leila Khaled, FPLP....

Over a 20 year period, 13 Palestinians were assassinated by Israel's secret services. These killings had one thing in common: revenge. They had all been decided in the wake of the Munich Olympic Games killings of 1972. Golda Meir, then Israeli prime minister, had sworn that Munich would be avenged. No one really knows just how many names Golda Meir and her advisors had on their list. Be that as it may, the Munich killings became the premise for a secret war which targeted the Palestinian leaders. This documentary retraces the history of these revenge killings with the recollections of Shimon Peres, Yitzchak Shamir and Ehud Barak, all prime ministers of Israel, as well as Ygal Carmon, anti-terrorist advisor, Aharon Yariv, personal advisor to Golda Meir, Chuck Cogan, head of the CIA's Middle East department, and Leila Khaled, of the Palestine Liberation Front.

 

Réalisation : Emmanuel François
sur une idée de : Gadh Charbit
Image : Nicolas Le Ber, Jean-Marie Boustani, Sami Awad, Rémy Revellin
Son : Pascal Coulombier
Montage : Isabelle Laporte
Musique originale : Christophe Henrotte

Production :
Sunset Presse,
98 route de la Reine,
92100 Boulogne-Billancourt, France
Tél : +33 (0)1 41 31 65 65
Fax : +33 (0)1 41 31 65 60
Email : sunsetpresse@sunsetpresse.fr

Co-Production :
France 3, Time TV

Ventes :
Marathon International,
74, rue Bonaparte,
75006 Paris, France
Tél : +33 (0)1 53 10 91 00
Fax : +33 (0)1 43 25 04 66

Format : Betacam Digital. Couleur
Durée : 53 mn
Année de production : 2000

 
 
Samedi 28 Janvier 2006

Madame, Monsieur,

je ne peux pas m'empêcher de réagir aux propos tenus par François Léotard lors de son passage dans l'émission "Les grosses têtes" diffusée cet après-midi.

Il avance la thèse, oh combien dangereuse, de la légitimation des exécutions extra-judiciaires (donc assassinats) des terroristes ayant commis ou l'intention de commettre des attentats. Et donne l'exemple de la liste, de palestiniens à "abattre", établie par Golda Meir (Chef du gouvernement israélien dans les années soixante-dix. Il prétend qu'il ne s'agissait que de terroristes impliqués dans des attentats, notamment celui contre les sportifs israéliens aux jeux olympiques de Berlin or c'est faux. La liste comprenait des hommes politiques, des intellectuels et des activistes palestiniens (voir le film "La liste de Golda". Le mossad a même tué, à Lilehamer, un marocain qui a été pris par erreur pour un activiste palestinien.

Monsieur Léotard aurait mieux fait de trouver d'autres arguments pour promouvoir son nouveau roman au lieu de jeter de l'huile sur le feu et de prendre position en soutenant des actes que le droit international juge illégaux.

Pour finir, je tiens à vous dire que j'écoute "Les grosses têtes" pour me changer les idées et rire un bon coup et non pas pour entendre de la propagande pour un pays tiers...

Merci

Sincères salutations

 

Samedi 28 Janvier 2006

LA LISTE GOLDA : finaliste aux Emmy Awards, et déja vendu dans de nombreux territoires


LISTE GOLDA (LA)
1 x 52 minutes

Auteur(s) :
Arnaud Hamelin, Emmanuel François
Réalisation :
Emmanuel François
Produit par :
Arnaud Hamelin
Production :
Sunset Presse, France 3, Time TV

Année : 2001
Versions disponibles : française, anglaise
Support de Tournage : Beta sp

Finaliste aux International Emmy Awards 2001
Médaille de Bronze / 44th International New-York Film Festivals - catégorie Documentaires & Société
 
 

Paris, 7 décembre 1972. Marie-Claude Hamshari sort à peine de son immeuble avec sa petite fille pour aller à l'école quand une violente explosion laisse les passants pétrifiés. Son mari, le palestinien Mahmoud Hamshari vient d'être grièvement blessé après avoir décroché son téléphone : un détonateur à distance a actionné une bombe placée sous une latte de plancher de son appartement. Il mourra un mois plus tard... Beyrouth, le 9 avril 1973. Un couple d'amoureux déambule tranquillement rue de Verdun. En fait un vrai couple d'exécuteurs. La jeune femme en jupe longue s'appelle Ehud Barak, lieutenant-colonel de l'armée israélienne. Il deviendra Premier Ministre d'Israël. Le grand jeune homme amoureux, c'est Mouki Betzer, membre des commandos d'élite de Tsahal. À une heure du matin, ils pénètrent dans un immeuble et abattent trois palestiniens. Tard le soir le 8 juin 1992 à Paris, Atef Bseisso, un palestinien de 44 ans, sort avec un couple libanais d'un restaurant à Montparnasse. Deux hommes le plaquent sur la voiture qui le raccompagne et l'abattent de trois balles dans la tête. Ces 3 meurtres font partie d'une série de 13 assassinats perpétrés par les services israéliens pendant 20 ans dans le monde entier, de Rome à Tunis, en passant par Paris, Athènes, Lillehammer, Nicosie et Beyrouth... Ces 13 assassinats de palestiniens ont tous un dénominateur commun : La vengeance. Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des jeux olympiques de Munich en 1972, lorsque Golda Meir, alors Premier ministre israélien, a promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait en fait avec précision combien Golda et ses conseillers ont listé de noms. Quoi qu'il en soit, le massacre de Munich deviendra le mobile d'une guerre secrète visant en fait les dirigeants palestiniens. C'est l'histoire de cette vengeance que retrace ce documentaire, à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois Premier Ministre d'Israël, mais aussi de Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste, Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir, Rafi Etan, agent du Mossad, Asher Susser, historien à l'Université de Tel-Aviv, Abou Daoud, Septembre noir, Chuck Cogan, directeur du département Moyen Orient de la CIA, Leila Khaled, du FPLP, Georgina Risk, veuve d'Ali Hassan Salameh, Karim Pakradouni, des Forces libanaises, et Bassam Abou Sharif, conseiller de Yasser Arafat.

www.sunsetpresse.fr




Réalisé par Emmanuel François, LA LISTE GOLDA est finaliste auxEmmy Awards dans la catégorie Documentaires. Distribué par Marathon International, ce 52' est produit par Arnaud Hamelin / Sunset Presse, en coproduction avec Time TV et France 3, qui l'a diffusé le 15 mars 2001. Aux jeux olympiques de 1972, les athlètes israéliens sont la cible d'un attentant sanglant. Golda Meir, alors Premier Ministre, s'engage à les venger en éliminant systématiquement les auteurs du massacre. LA LISTE GOLDA retrace l'histoire de cette vengeance : pendant les 20 ans qui ont suivi le drame, méthodiquement, les services secrets israéliens vont commettre 13 assassinats de Palestiniens, à Paris, Rome, Tunis, Athènes, Lillehammer, Beyrouth... Nul ne sait avec précision combien de noms figuraient sur la liste de Golda. Le dernier MIPCOM vient de confirmer le grand succès sur le marché international de ce film choc, déjà vendu au Canada (Alliance Atlantis et Historia), au Brésil (Globo Sat), au Danemark (Danmarks Radio), en Grande Bretagne (The History Channel), en Hollande (EO), en Irelande (RTÉ), au Mexique (Canal 22) ou encore en Australie (CBS)…Les ventes en Israël, Croatie, Italie et Suisse Italienne sont par ailleurs sur le point d'être conclues.



* Nominé au Festival de MONTE-CARLO 2002
* NEW YORK FILM FESTIVAL 2002
Médaille de bronze - catégorie Documentaires & Société
* Finaliste des EMMYS AWARDS 2001 - catégorie Documentaire


Pendant 20 ans, 13 assassinats de palestiniens ont été perpétrés par les services israéliens. Ils avaient un dénominateur commun : La vengeance.

Tous ces assassinats auraient été décidés au lendemain du massacre des jeux olympiques de Munich en 1972. Golda Meir, alors Premier ministre israélien, avait promis que Munich ne resterait pas impuni. Nul ne sait avec précision combien Golda et ses conseillers avaient listé de noms.

Rappel des événements :

Paris, 7 décembre 1972. Il fait encore sombre ce matin-là, lorsque Marie-Claude Hamshari sort de son immeuble rue d'Alésia à Paris avec sa petite fille qu'elle accompagne à l'école. Quelques secondes plus tard, une vive lueur et une explosion laissent les passants pétrifiés. Les pompiers tout proches, les ambulances et la DST arrivent sur place. Son mari, le palestinien Mahmud Hamshari vient d'être grièvement blessé après avoir décroché son téléphone. Un détonateur à distance a actionné une bombe placée sous une latte de plancher de son appartement. Il meurt un mois plus tard...

Beyrouth, le 9 avril 1973. Rue de Verdun, une jeune femme brune au teint mat vêtue d'une jupe longue et de bottines déambule tranquillement en compagnie d'un grand gaillard en jeans et baskets qui l'enlace tendrement un vrai couple d'amoureux. En fait un vrai couple d’exécuteurs. La jeune femme s'appelle Ehud Barak, lieutenant-colonel de l'armée israélienne. Il deviendra Premier Ministre d'Israël. Le grand jeune homme amoureux, c'est Mouki Betzer, membre des commandos d’élite de Tsahal . A une heure du matin, ils pénètrent dans un immeuble et abattent trois palestiniens.

Dans la nuit du 8 au 9 juin 1992, deux hommes et une femme, deux libanais et un palestinien sortent d’un restaurant à 0H40. Devant le Méridien Montparnasse, deux hommes en survêtements plaquent le palestinien sur la voiture qui le raccompagne et l’abattent de trois balles dans la tête. Le client de la chambre 2541, Atef Bseisso, âgé de 44 ans est le dernier d'une série d'assassinats perpétrés dans le monde entier, de Rome à Tunis, en passant par Paris Athènes, Lillehammer, Nicosie et Beyrouth…

Le massacre de Munich est devenu le mobile d’une guerre secrète qui visait en fait les dirigeants palestiniens.

C'est l'histoire de cette vengeance qui est retracée dans ce film à travers les témoignages de Shimon Pérès, Ytzhak Shamir et Ehud Barak, tous trois Premiers ministres d’Israël. Ygal Carmon, conseiller à la lutte anti-terroriste. Aharon Yariv, conseiller de Golda Meir. Rafi Etan, agent du Mossad. Asher Susser, historien à l’Université de Tel Aviv. Abou Daoud, Septembre noir. Chuck Cogan, CIA Directeur du département Moyen Orient. Leila Khaled FPLP. Georgina Risk, veuve d’Ali Hassan Salameh, Karim Pakradouni, Forces libanaises et Bassam Abou Sharif, conseiller de Yasser Arafat.

Intervenants
Bassam Abu Sharif Conseiller de Yasser Arafat
Shimon Pères ancien Premier Ministre d’Israël
Yitzhak Shamir ancien Premier Ministre d'Israël
Rafi Eitan Agent du Mossad
Ygal Carmon Conseiller à la lutte anti-terroriste d'Israël
Abu Daoud Organisation Septembre Noir
Asher Susser Historien/Université de Tel-Aviv
Chuck Cogan Directeur Dept Moyen Orient CIA
Amin Al-Hindi Chef des services secrets palestinien
Ehud Barak ancien Premier Ministre d'Israël
Aharon Yariv Conseiller à la lutte anti-terroriste d'Israël
Karim Pakradouni Forces Libanaises
Leila Khaled FPLP


Lieux de tournage
Dubai EAU
Paris France
Amman Jordanie
Boston Etats-Unis
Tel-Aviv Israel
Jérusalem
Ramallah Palestine

Samedi 28 Janvier 2006
:L'instant bleu
 
Par Patrick Pesnot
Le samedi de 13h20 à 14h00

 
 
LA LISTE DE GOLDA (1)

« Un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ! » Comment ne pas penser à Shakespeare quand on prend connaissance, jour après jour, des nouvelles du Proche-Orient… Les attentats succèdent aux destructions de maisons, les raids répondent aux embuscades, et chaque jour apporte son lot de morts… Israéliens et Palestiniens semblent emportés dans une spirale folle qui repousse toujours plus loin l’espoir de paix suscité par les Accords d’Oslo.
Nous avons déjà abordé plusieurs fois cette douloureuse question avec Monsieur X. Mais à l’heure où le spectre du terrorisme paraît menacer la planète entière, mon interlocuteur a voulu revenir sur une date-clef de l’histoire du terrorisme, la prise d’otages qui a ensanglanté les Jeux Olympiques de Munich en 1972. Pourquoi ? Parce que les circonstances au cours desquelles 11 otages israéliens, 5 terroristes palestiniens et 1 policier allemand ont trouvé la mort ne sont toujours pas vraiment éclaircies. Mais aussi parce que cette affaire est à l’origine d’une fantastique chasse à l’homme qui s’est peut-être terminée chez nous, à Paris, en 1992, par l’assassinat d’un important dirigeant palestinien, Atef Bseisso. Vingt ans après, Israël vengeait donc encore ses athlètes massacrés à Munich. Apparemment en tout cas. Mais n’allons pas trop vite, comme aime à le dire Monsieur X…

 
 
Programmation musicale

Quante Jubila : Max
Pioneer

Keren Ann : Au coin du monde
EMI (2002)

BECK : Lost cause
Polydor (2002)

Livres

Gordon Thomas Les ombres du Mossad
Presses de la Cité (1999)

Abou Daoud et Gilles de Jonchay Palestine, de Jérusalem à Munich
Anne Carrière (1999)

Uri Dan Opération Vengeance
Presses de la Cité (1996)

Christophe Boltansky et Jihan El-Tahri Les sept vies d'Arafat
Grasset (1997)

:L'instant bleu
 
Par Patrick Pesnot
Le samedi de 13h20 à 14h00

 
 
LA LISTE DE GOLDA (2)

Il est minuit et demi. Une automobile ralentit, s’arrête le long du trottoir, devant un grand hôtel. Un homme, assis à l’arrière, sort de la voiture, remercie encore une fois les amis libanais qui l’ont reconduit à son hôtel. La portière claque. Deux silhouettes sortent de l’ombre, bondissent. L’une plaque l’homme contre la carrosserie tandis que l’autre brandit une arme munie d’un silencieux. Trois coups de feu étouffés. C’est fini. L’homme s’écroule. Déjà, les deux tueurs s’enfuient. Ils menacent de leurs armes des passants intrigués et disparaissent dans la nuit. Ces professionnels, pour ne laisser aucun indice, ont pris soin d’entourer leur pistolet d’un sac plastique afin de récupérer les douilles.
Cette scène s’est passée le 8 juin 1992, en plein Paris, devant l’hôtel Méridien-Montparnasse. L’homme assassiné s’appelait Aatef Bseisso. C’était un important responsable palestinien. Peu de temps après, un général, membre des services de renseignement de l’Etat hébreu, a affirmé que Bseisso était l’un des planificateurs de la prise d’otages de Munich au cours de laquelle onze athlètes israéliens avaient trouvé la mort. Le Palestinien semblait donc être la dernière victime de ce qu’on a appelé la liste de Golda… Une liste établie en 1972 à l’initiative du Premier ministre israélien de l’époque, Golda Meir. C’est à dire le recensement de tous ceux qui avaient participé à la préparation et à l’exécution de la prise d’otages revendiquée par « Septembre noir ». Des hommes qui ont été traqués dans le monde entier et qui ont été abattus les uns après les autres par une cellule secrète du Mossad. Mais tous étaient-ils responsables ? Et cette vengeance systématique n’a-t-elle pas dissimulé d’autres objectifs moins avouables ? C’est l’une des questions que se propose d’examiner Monsieur X.
La semaine passée, déjà, mon interlocuteur avait mis en évidence un des mystères de cette affaire : la lumière sur le massacre de Munich n’a jamais été faite. Et on ne sait toujours pas comment les athlètes ont été tués puisque les rapports d’autopsie n’ont pas été publiés… Mais, d’après Monsieur X, Allemands, Israéliens et Palestiniens avaient, pour des raisons différentes, la même volonté de taire la vérité. Les Allemands, parce que ce sont peut-être des balles de leurs policiers qui ont tué les athlètes. Les Israéliens parce que ce massacre a permis de dégrader encore un peu plus l’image des organisations palestiniennes. Et les Palestiniens enfin parce que, du propre aveu du cerveau de l’opération, Abou Daoud, cette spectaculaire prise d’otages a galvanisé des troupes démoralisées.
Dans un instant donc, la suite, c’est à dire l’histoire de la liste de Golda…

 
 
Programmation musicale

Jérôme Minière : La vengeance
Lithium

Beth Gibbons : Tom the model
album: Out of season
Go Beat (2002)

Stefano Mainetti : The shooter (film) : Prague
Image Music (1996)

Livres

Génovefa Etienne et Claude Moniquet Histoire de l'espionnage mondial (tome 2)
Editions du Félin (2001)

Abou Daoud et Gilles de Jonchay Palestine, de Jérusalem à Munich
Anne Carrière (1999)

Uri Dan Opération Vengeance
Presses de la Cité (1996)


 

 


Samedi 28 Janvier 2006


By Jim McKay
Special to ABC Sports Online

It was 30 years ago that Jim McKay was the anchor for ABC Sports' coverage of the Olympic Games in Munich. He sat down with ABC Sports for its documentary "Our Greatest Hopes, Our Worst Fears: The Tragedy of the Munich Games". Here is a transcript of what he had to say. What happened on September 5th changed an awful lot of people, including me, in the most basic way we'd never imagined or dreamed. That was the first thing we saw live. That day was the end of innocence in sports, and it also might have been the beginning of tight security. It was also the end of innocence for all of us. We thought nothing compared to that could ever, ever happen and it was the climax of what started in Munich.
Olga Korbut
Olga Korbut of the Soviet Union won three medals in Munich.
The Germans were determined to have a very soft and pleasant Olympics. They wore light blue, opening ceremonies flowers, and the first week went very well. Little Olga Korbut had been a substitute on the Soviet team. On the first night, she was practicing and suddenly the analyst said, "Oh, my, wow." No human had ever done it before. Doug Wilson called Roone Arledge and said we may need more time. She went out and dazzled the world. The next night she went out and on the same piece of equipment, she fell apart. On the third night she went out and was unbelievable again and won gold. My whole family was in Munich. Our son had to go home, but our daughter stayed and she was at the fence when the heli took off. And she said it looked so close you could almost touch them, but there's nothing anyone could do in the end. And, of course, there wasn't. These were athletes in the old Olympic tradition. They were amateurs. Almost from the first minute I was on the air, I thought about a young man named David Berger, who had immigrated to Israel because he wanted to be in the Olympic. It just made the whole thing worse and worse. A producer called me early in the morning of Sept. 5 and said terrorists had broken into the Olympic Village, and to get right over because we were going on the air in 45 minutes. When he called to tell me what was going on, I was in the sauna. I had just taken a swim. I just put on my clothes and went out there. I still had a bathing suit on under my clothes. Roone told me he selected me to do this because I had been a newspaper reporter, not a sports reporter. He knew I had been a reporter and wanted me in the studio so I wasn't scared. I realized in the end, I am going to be the person who is going to tell David Berger's family whether he is alive or dead. When they boarded the helicopter, I don't believe they had any idea where they were going. We didn't know about the plan that they would lure the terrorists. They told them they would give them an airplane. When the hostages got on the airplane that night, the plan there was for German snipers to take them out. A wire service reported that night that all the hostages had been saved. But German TV was wrong. Saying the words, "They're all gone" was the hardest thing I had to do in television. I always wondered if I had done it sensibly enough, so I replied to Dorothy Berger (David's mother) and she wrote me another time since then. I remembered on that night in Munich what my father had said to me once: "Our greatest hopes and our worst fears are seldom realized until they're all gone." It was the quickest way I could summarize what happened. I didn't cry about it. It was a professional situation and I had to keep being professional because I had to get up in two hours to be at the memorial service.
Saying the words, “They're all gone” was the hardest thing I had to do in television.
That turned out to be the most important day of my career. Suddenly, as I was walking from our headquarters to the memorial service, I was given a yellow slip saying "You were a great credit to your medium … and to yourself," signed Walter (Cronkite). James Thurber wrote a story one time that said in the beginning there was one boy and one girl and one flower and in time everything was destroyed except there is still one boy, one girl and one flower. At that time I thought there can never be anything as horrific as this to happen again. This year it's been very difficult to be an optimist. But I try to remember that most people are pretty nice, and I've always remembered a sign I saw on the wall of a terrible little sandwich shop someplace and it said, "Be kind because everyone you will meet today is fighting his own battle."
A Journalist's Duty:
I wrote the introduction to Jim McKay's book and the one thing I wrote was that if I didn't have the job I have, I'd want his job. And I've never seen him better at what he does than in Munich, proving once and for all that a journalist is a journalist is a journalist and it doesn't matter if we're covering sports or fashion or war; that a learned, intelligent, well-read man as Jim is, was in some respects the perfect guy to have there that day because he got the reporting right, he got the tone right, he did what an anchorman is supposed to which is get the best from other people, and it is no surprise to me that all these years later, after everything that Jim is done, he is uniquely identified with this story. I've been in that position myself subsequently and you try to have a conversation with someone and Earth-shattering news comes through your earpiece. You knew the moment Jim heard what happened. The change in our universe was total. I don't know that I could have made that announcement with the equanimity that Jim exhibited.
--Peter Jennings

Publié dans Munich Selon Spielberg

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