26 mars 1957: mort d'Edouard Herriot

Publié le par david castel


Né à Troyes en 1872, Edouard Herriot, sorti de l'Ecole normale supérieure, adhéra au Parti radical au moment de l'affaire Dreyfus et en devint le président en 1919. Elu maire de Lyon (1905), il y entreprit d'importants travaux d'urbanisation. Sénateur, ministre des Travaux publics, député, il fut l'un des investigateurs du regroupement de la gauche face au Bloc national. Après la victoire du Cartel des gauches aux élections de 1924, il fut appelé à former un cabinet et se chargea du portefeuille des Affaires étrangères. A ce titre, il reconnut l'URSS et évacua la Ruhr. Mais ce gouvernement ne put faire face aux difficultés financières. Herriot dut se retirer et fut remplacé par Poincaré qui le nomma ministre de l'Instruction publique. Président du Conseil de juin à décembre 1932, ministre d'Etat de 1934 à 1936, il fut président de la Chambre des députés de 1936 à 1940. Après avoir lancé un appel à l'union autour du maréchal Pétain, il se sépara du gouvernement de Vichy et fut mis en résidence surveillée avant d'être déporté en Allemagne (1944). De 1947 à 1954, il fut président de l'Assemblée nationale, Edouard Herriot a écrit plusieurs ouvrages dont "La vie de Beethoven", "Lyon n'est plus" et "Jadis" et fut reçu à ce titre à l'Académie française en 1946.

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Publié dans Le Secret Bancaire

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